Le Cercle des Guildes

Ah cette odeur qui arrive aux portes de mon village quand le vent est bon

Lèche le fond du verre de Meryl, met la main au pommeau de son épée, rêveuse, secoue la tête en souriant puis quitte les lieux, ses frigos l'attendant impatiemment
_________________

Débarque en trombe, les cheveux ébouriffés et la pensée dénuée de toute idée cohérente...

Ah, quelle réponse à ce mot doux Quelle description vivante d'un massacre

S'asseya sur un banc de bois, le temps de reprendre son souffle, et s'octroya quelques rêveries perverses... Lorsque ressaisie, vamp se leva, renifla les restes d'une tête abandonnée, en admira la coupure nette sans nul doute causée par un puissant seigneur. Elle se servit un verre de sang froid ; le goût fut atroce, mais elle en ressentit les effets revigorants jusqu'au plus profond de son être.
_________________

Ha ha ha cette petite meryl me plait bien. Généralement quand je n'obtiens pas ce que je veux par gré, je l'ai par la force. Peut être quelques chefs de guerre sauraient ils convaincre cette donzelle d'être mienne ?

Genova s'approche lentement de Bismark

Hè Bismark, je suis peut être puant, mais c'est parce que je sort d'une grosse battaille contre un de ces rebelles ULC. Je suis peut être barbu, mais c'est parce qu'en campagne de guerre le temps est précieux, et le rasage un luxe que je ne m'accorde pas. Mais contrairement à toi cher bismark pouilleux, mes fais de guerre me précède, et je ne laisserai pas une raclure germaine, souillion de gauloise catin d'un village paysan, courtiser devant mon nez. En garde vil camarade, réglons ce différent ici et maintenant !

Hola doucement mon brave, ne n'approche pas trop de moi, ta pestilence refoulerai une centaine de putois alors recule de 2 pas que l'on puisse converser.

Certes mon cher camarade, tu as des faits d'armes te précédants, mais l'on connait ton armée dans nos contrées. Impressionnante elle est, devastatrice qui plus est.

Je suis + célebre pour ma defense solide

Un peu de joute verbale ne fais pas de mal, surtout pour nos cortex embrouillés par les effluves de sang.

Quand a Meryl, il faudra me passer sur le corps pour pouvoir daigner en profiter. Non mais, le seigneur de la luxure se doit de protéger ses brebis. Surtout quand l'assaillant n'est pas plus beau qu'un bouc

Meryl revint d'une longue journée éreintée par des échanges commerciaux difficile. Les ressources du monde devenaient difficiles à apprivoiser et les trocs se terminaient par des pillages ensanglantés. ll fallait commencer à penser à nettoyer nos silos et nos dépots, le sang se mélant aux nouvelles ressources conquises. « Les hommes retournent finalement à la terre, ce n'est pas que des croyances de villageois », pensait-elle, en voyant ses serviteurs se haté de stocker les richesse pour ne plus avoir à regarder un spectacle si désolant. Des visages, et certains autres parties du corps que l'on ne pouvait plus definir était ramenées au village. Mais, fallait-il vraiment prendre le temps de trier les méfaits réalisés de nos magnifiques sources de vie ? Les paysans doivent connaitre le sort que s'attire les non-coopérants. La peur devient dans le monde le moteur de l'économie. Les mains du villages sauront la prochaine fois produirent plus. Mais le vent se met à souffler et les corbeaux nous rappelent que la face du monde change aujourd'hui.

Après être descendue de son cheval, avoir récuperer les nourrissons pour ne pas que les paysans en prennnent pitié, et les avoir entreposés dans de magnifiques berceau recouverts de peau de licornes, Meryl s'approcha de sa connexion internet. Il semblait s'en être passé des belles lors de son long départ.



Genova, je te trouve bien sûr de toi. N'as tu pas appris lors des combats de la vie sans gourdins ni cavaliers que le coeur d'une femme est une chose difficile à atteindre ? Un seigneur ne prefere-t-il pas gagner des faveurs grace à sa maitrise d'une parole touchante et vertueuse? Le monde a beau être ce qu'il est, le soleil rougit à chaque jour, Ne sais-tu pas que le sang versé nous éloigne tous de plus en plus. Nos voisins sont nos ennemis et nos amis deviennnent des traitres. N'est il donc pas plus courageux d'ouvrir son coeur, comme la diplomatie sait si bien prendre place en cette période trouble, pour conquerir une femme ? A force d'user de violence, nous perdons tous la reelle valeur de ce que nous sommes.

Le courage ne réside plus dans notre monde a de simples guerres mais au fait de savoir user de sa propre personne pour avoir ce que l'on convoite. Un veritable combat aujourd'hui se gagne par la parole et non pas les armes. Est-il plus difficile de conquerir un village que de conquerir une femme ?

Non, c'est pour cela que la force ne représente aucune réussite si tu compte l'utiliser pour gagner mon coeur.



Aucun de vous n'a pour l'instant ce qu'il faut pour conquerir mon coeur. Cessez de vous conduire comme des enfants, et soyez les barbares matures que vous dites être. Comprenez que vous aurez beau violer, tuer, amener des chefs de guerre et faire souffrir nos compagnes, comme je l'ai moi même fait, vos brebis ne vous appartiendront reellement jamais si vous n'avez pas leurs coeurs.

Meryl decida de couper quelques tetes des villageois voisins pour méditer un peu...
_________________

La pointe de la plume Bismarkienne est reconnue de tous, Vamp en a fait l'experience.

Sur ce, je pars m'atteler a l'ouvrage à la salle des tortures. Ce doux bruit de rales et d'agonies exalte mes sens et exacerbe mes sentiments.

Je te souhaite que l'inspiration enveloppe tes sens et ton esprit.
_________________

Hahaha la parole à son utilité, mais pas avec les femmes. Celles ci ne sont généralement pas assez futées, et seul les femmes soumises m'interessent. Lorsqu'il s'agit de diplomatie j'ai mes outils pour convaincre, par exemple ma hache que j'aime faire chanter, ou mon épée qui aime bien discuter en tête à tête.

Meryl reprit ses esprits après avoir reçu une missive de toute beauté... Il était confirmé que Bismark est un grand combattant sachant apprivoiser les plus grandes armes blessantes auquel chaque homme à accès...

Si cela est ton avis Genova, qu'il en soit ainsi. Je te fais confiance lorsque je me dis que tes armes, en tout les cas, ne rouilleront pas.
_________________

Que d'honneur pour une si petite déclaration. Tu m'en vois ravi si tu apprecies la qualité de mon humble plume. Un barbare de mon rang se doit de manier la dialectique avec autant d'aisance que sa hache.

Ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Mais il a d'autres arguments à faire valoir, plus... comment dirai-je, tranchant

vamp, ayant eu ouï-dire des scènes ayant eu lieu sous son toit, entra avec précipitation. Dans tous les coins, des cadavres de bouteilles, de rats et d'hommes se mêlaient aux détritus. Encore une maison démolie, une de plus... Elle soupira.

Soulevant un bout de carton, elle y découvrit avec horreur une Meryl endormie, un air serein peint sur son visage. Les rumeurs étaient donc bien vraies ! Cette traitresse avait osé braver le guerrier Bismark, pour ensuite l'attirer dans ses filets ! Une colère noire s'empara de tout son être. Faisant signe à son fidèle serviteur de s'approcher, elle tira son épée de son fourreau d'or et de diamants. Lorsque le brave fut à portée de la voix, elle lui murmura, d'une douce voix dénuée de tout sombre sentiment : "Sors, mon tendre allié, sors d'ici afin que nul ne soit témoin de ce qui suivra." Elle lui octroya une dernière caresse, puis le repoussa.

Lorsque ses hommes furent en sécurité à l'extérieur, elle s e pencha vers la vile fourbe paisiblement endormie à ses pieds. Levant le nez sur son apparence douteuse, elle posa délicatement la pointe de sa lame sur la poitrine de la jeune guerrière. Celle-ci se réveilla en sursaut, le froid de l'acier ayant pénétré sa peau nue.

- Alors Meryl, on charme les guerriers sans aucune peur de représailles ?, commença vamp, un charmant sourire aux lèvres. Comme tu es courageuse, ma chère amie, comme tu es brave. Car il est vrai que tu connais tout de moi, tu ne pourras donc prétendre à l'ignorance comme ces imbéciles de la taverne...

Elle enfonça la pointe de l'épée, ce qui suscita des gémissements chez son alliée traitre. Les yeux enflammés, elle continua :

- Désires-tu que nous nous arrachions la passion, chère alliée ? Désires-tu un combat sans égal pour l'amour d'un homme ? Il serait tellement dommage de se faire la guerre pour telle raison... Sache toutefois que je déteste le partage. L'exclusivité sera mot d'ordre pour ce combat !

vamp relâcha prestement son épée, qu'elle rangea lentement, le regard perdu dans celui de son alliée.

- Va, va maintenant, tendre créature...

Elle déposa un baiser sur son front et quitta la maison en ruines.
_________________

Dark irina arrêta son noble destrier à quelques mètres de la maison dévastée et vit vamp donner à Meryl le baiser vénéneux

Elle savait très bien ce que cela signifiait, elle y avait goûté par le passé et elle ne devait la vie qu'à ce pacte de sang qui les liait.

Vamp la Rouge était revenue, sa soeur de sang, son alter ego des nuits démoniaques et malfaisantes avait apposé sa signature... Y aurait-il assez de victimes dans ce monde pour assouvir la soif de souffrance et de passion destructrice qui remplissait maintenant le coeur de la fière guerrière ? Irina n'avait pas besoin de voir sa soeur pour savoir que son regard s'était volié de cette noirceur inhumaine que rien ne pourrait arrêter.

Jetant un dernier coup d'oeil à Meryl que le baiser glacial avait définitivement réveillée, elle talonna son cheval et suivit Vamp...
_________________

Meryl chevaucha son cheval et décida de tirer au clair ce qui venait de se passer. Pourquoi m’avait-elle épargnée ? Son sang bouillonnait dans ses veines. Cela était trop. Comment pouvait-elle oser s’enticher du seigneur Bismark, elle qui depuis des années que l’on ne compte plus, avait mis à mort chaque homme qui osait la regarder droit dans les yeux. Meryl sentit que quelque chose se préparait. Quelque chose de grand et de destructeur. Spawn avait lui aussi essayé de lui faire comprendre. Les pensées, reflétées dans cette lune insolente qui brillait de mille feux, devenaient plus claires. À mesure que sa brave bête l’approchait de Dark Irina, son cœur était emplit de l’envie de se battre mais elle savait que maintenant vamp était trop loin pour être rattrapée. Elle se mit à rever. Un combat final. Ces mots d’une violente douceur l’apaisaient. Mais elle savait que cela serait difficile. Bientôt deux jours qu’elle n’avait pris contact avec son village. Elle serait seule, sans sa valeureuse et bienveillante armée. Arrivée à la hauteur de Dark Irina, elle empoigna son épée et enfonça la lame brillante dans le bras de celle-ci. Le cheval pris panique, et tomba dans un fossé. Meryl descendit de son cheval, respira l’air pur qui remplissait ses poumons noircit par le souffre des villages brulés et posa la pointe de son arme sur le cœur de la sœur de sang de celle qui était devenue son ennemie.

Elle la fixa et lui dit :

Seigneure de la nuit. Nous sommes amies, tu le sais. Nous avons combattus fièrement, nos épées se reconnaissent et nos armées s'apprécient. Cela m'attristerait qu'il faille que tu choisisse ton camp. Ne me trahis pas où tes cavaliers sentiront mon arme ne faire plus qu’un avec leurs entrailles. Je te demande aujourd’hui de répéter ces quelques mots à la guerrière insolente, qu’elle ne pose point entre moi et mes objectifs. Ou les rivière rougiront et les animaux les plus sauvages du monde fuiront celui-ci de peur d’entrevoir ne serait-ce qu’un instant ma colère.

Meryl, en guise de souvenir, attrapa son couteau qui luisait d’une magnifique couleur que l’humain ne pouvait décrire. Dark Irina était éblouie. Elle baissa la tête et ferma les yeux, comme pour se protéger de la lueur violente. Elle tremblait. Meryl planta son arme dans sa propre main et lui dit alors :

Sache que la douleur ne me fait plus peur, j’attends vamp et je saurai lui expliquer ce qu’il vient de se passer. Dis lui que si elle ne veut pas éclaircir la relation qui me lit avec le seigneur de la luxure, je saurai mourir avec dignité et pourrait même lui donner un souvenir qu’elle n’oubliera jamais.

Meryl monta sur son cheval et repartit avec determination en direction de la forêt.
_________________